Librairie évolutive

En cette année de réouverture de POK, librairie café située à un coin de rue tout particulier,

nous proposons chaque mois à un éditeur d’investir l’espace durant une semaine pour y

inventer sa librairie.

 

L’espace n’est pas vaste mais se compose de : deux vitrines, un bar et un sous-sol.

La semaine de l’éditeur est libre en composition. Tant dans l’agencement de l’espace, du

choix des publications proposées, que des évènements organisés.

 

Notre sous-sol est équipé de projecteurs Super 8 et 16mm pour la permaculture de pellicules.

Si dans votre cave, vos grands-parents on crypté leurs souvenirs sur de vieilles bandes celluloïd, venez dans la notre, nous illuminons les murs avec. La place du jeu de balle est une réserve intarissable de matière. Autant n’emporte le temps. 

 

Nos vitrines et rez-de-chaussée seront ponctuellement envahis par des œuvres d’artistes s’étourdissant sur les affres de la temporalité, narrative, linguistique, objective etc. Des collections de processus creusant dans le vaste interstice situé entre le temps écrit et le temps filmé. Pour nous donner du volume. 

 

Ainsi, en un an, la librairie éphémère proposera une permanence de lecture de pellicule, des projections sans avertissement, des œuvres plastiques en métamorphose et sera habité d’une dizaine de librairie en capsule autonome, qui laisseront une tentative dans les possibilités de l’expérience éditoriale jusqu’à son excroissance : provoquer la rencontre avec le lecteur. 

Mettre en page un volume, mettre en place un espace au service d’un ouvrage, d’un auteur, d’une collection ou d’une connexion.

 

Quelques volumes, dans la bibliothèque du fond, étagère évolutive des transformations, seront sauvegardés de chaque passage comme historique d’une composition incertaine de notes expérimentales.

Le tout, ajusté à un débit des diverses boissons, pas toujours compatible à la lecture, pour assurer le mauvais déroulement des activités.

 

 

Nous vous embrasons,

POK